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Elea. In the moonlight.

14 octobre 2009

Motivation, où es-tu ?

Je voudrais m'activer.
Trouver du travail rapidement.
Et m'envoler pour un nouveau départ.

Mais je suis comme engluée.
J'arrive pas à me motiver.
Je tourne en rond.

Je cherche ma motivation. En vain.

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11 octobre 2009

Hors des flammes [extrait]

Dame Inspiration est un mystère.

Je bloque complètement sur certains écrits et pourtant la nuit (parfois le jour aussi, va comprendre) des idées me viennent et se faufilent dans mon esprit...

Draco_Malfoy_card_by_Patilda

Et ça donne ça :

[...]

L'instinct de survie m'arrache à ma terreur.

Je remonte l'allée en courant, contournant les armoires et autres étranges objets entreposés là. J'essaye tant bien que mal de repérer des reliques ou des allées familières pour m'orienter mais les flammes semblent dotées de sens. Elles me pourchassent, décidées à me tuer. Je cours pour sauver ma peau. J'ose un regard en arrière et j'en tremble. Le feu a maintenant la forme d'une horde de créatures menaçantes. Des serpents enflammés, des chimères et des dragons se dressent dans les airs, fondent en piqué avant de s'élever à nouveau dans les airs.

J'ai perdu de vue les autres. Je ne les entends plus. Les créatures de flammes semblent hurler ou bien ce sont les battements dans mes tempes qui sont assourdissants.

Il faut que je trouve cette foutue sortie ! Mais la fumée se fait plus dense et la suie poisseuse se colle sur mon visage. Jamais la Salle ne m'a parue si grande et en même temps si étouffante ! Je me mets bientôt à suffoquer. La fournaise ravage tout sur son passage, avale tous les débris, et ce sera bientôt mon tour.

Un regard autour de moi, mais je ne vois strictement rien ! La suie et la sueur se mêlent devant mes yeux et dans un ultime et ridicule effort, je me hisse sur un bureau ballant. Je cherche un peu d'air ! Le monstre enflammé se rapproche de plus en plus et je me sens fini. Il donne des coups de griffes, de queue. Et sa chaleur est maintenant insoutenable. Juste une dernière goulée d'air ! Avant la fin. Ma fin. Quelle cruelle façon de mourir... Si j'avais imaginé une seconde que c'est ainsi que tout prendrait fin... Est-ce que ça en valait la peine ? Est-ce que je n'ai pas gâché ma vie pour ça ?


Au moment où l'immense langue de flammes s'abat sur moi, quelqu'un m'agrippe le bras et me hisse vers le haut. La chose tangue quelques secondes avant de s'élever dans les airs. [...]

L'intégralité du texte est .


Cette belle image appartient à Patilda


9 octobre 2009

Tout court

Je vais rarement chez le coiffeur. Vraiment. Une fois par an. De temps en temps. Quand il le faut.

Je n'ai pas particulièrement peur du coiffeur, ni d'appréhension, ni rien. A vrai dire, j'adore me faire papouiller et masser le crâne pendant le fameux shampooing.

Ce qui me gonfle, c'est de devoir faire la conversation pendant qu'il (ou elle) me fait la coupe. Ça, c'est radical. Je suis peut-être limite asociale par moments, mais je me soigne. J'aime bien aller vers les gens, parfois. Mais devoir faire l'effort de la conversation alors que c'est sensé être un moment de détente, ça me dépasse.

shannyn3

Quoiqu'il en soit, j'y suis allée. Et j'ai tout coupé. Court. Enfin.
Ça faisait des années que j'hésitais. Et je me demande aujourd'hui pourquoi j'ai attendu si longtemps !
Je me sens légère.
Je me trouve jolie.
J'ai l'impression de laisser une mue derrière moi.


No regrets.

5 octobre 2009

Apoplexie

La plupart de ce que j'écris se retrouve sur Fanfiction.net

Pas envie de disserter sur ce qui se cache sous ce nom obscur. Juste de les partager.

Dernier chapitre de ma fic en cours Rien qu'un point sur une carte ?

i_love_harry_potter__by_m0thyyku

© m0thyyku

Apoplexie

[...]

Ça a été facile. Presque trop facile. Refaire un pas vers lui. Lui demander de tirer un trait ce qui s’est passé. Sur ce que j’ai fait. Tabula rasa. Je ne pensais pas que ça serait si facile de lui demander une seconde chance. D’accepter même de le faire. Et pourtant si. Pas d’obscure remise en question de ma personne, ni de mon moi, ni de mon ça. Juste une foutue pulsion, une envie, un besoin.


Ce foutu sentiment que mon temps est compté. Tic tac. Chaque seconde qui s’égrène me rapproche de la fin. Tic tac. Et je n’ai plus l’envie de passer ce temps seul. Pourquoi s’interdire de céder à cette envie ? Dévorante et brûlante. Je ne distingue plus l’envie du besoin. Sa présence me manque et j’ai besoin de le sentir près de moi. Qu’il me soutienne, qu’il soit juste là. Mais j’ai aussi envie qu’il soit là. Près de moi. De glisser mes doigts dans sa tignasse et de frissonner devant l’interdit. De sentir un feu s’embraser dans mon ventre quand il plante ses yeux décidément trop verts au fond des miens. J’ai envie d’enfreindre les règles. J’ai envie de suivre ce tracé incertain qu’il m’offre. Envie de m’abandonner à lui et de voir où ça mènera.

[...]

La suite par

 

 

 

4 octobre 2009

Découverte du soir, bonsoir

Un joli brin de voix, un son frais... Envie de vous la faire partager !

Catriona Irving – Sitting on the shelf

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3 octobre 2009

Sur le fil

L’été précède le changement. C’est une période transitoire, toujours. Entre deux années scolaires, entre deux déménagements.

L’été, c’est une grande pause avant le changement. On se pose, on recharge ses batteries et ça repart.

L’été, c’est une grande parenthèse avant la suite. Sauf que cette année, la suite n’est pas encore écrite. Pourquoi elle l’est, d’habitude, me direz-vous ? Les autres fois, d’une année sur l’autre, le canevas était tissé. Un pas après l’autre, les années de fac se sont égrainées.

Ici.                          Là.                                Ailleurs.

Il suffisait de suivre le vent, de se laisser porter par ses envies et de se poser pour une nouvelle année.

pissenlit

Cette année, l'été a eu une saveur nouvelle. Un goût qui fait un peu peur.

Le brouillard s’est abaissé sur mon canevas pour la première fois. C’est flippant d’avancer à l’aveugle. Et un brin excitant.

Des envies d’ailleurs. Des projets improbables.

Mais avant il faut se recentrer sur le présent, avancer doucement, un pied après l’autre sur le fil de fer tendu, dans ce brouillard.

 

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Elea. In the moonlight.
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